Le cadre interne : la partie que personne ne voit, mais qui gouverne tout
Nous croyons agir librement, mais nos décisions suivent des lois invisibles que nous n’avons jamais nommées.
On croit connaître les gens parce qu’on voit leurs comportements.
Mais le comportement n’est que l’externalité manifeste.
Ce qui gouverne vraiment quelqu’un, c’est son cadre interne : un ensemble de lois personnelles, souvent inconscientes, qui détermine comment il voit le monde, ce qu’il considère possible, dangereux, acceptable, menaçant ou désirable.
Ce cadre se construit avec l’expérience, l’enfance, les loyautés invisibles, les protections créées en réaction à des blessures passées. Il agit comme une charpente : silencieuse, stable, indiscutable.
Quand deux personnes discutent, ce ne sont pas deux individus qui échangent.
Ce sont deux cadres internes qui se rencontrent.
Et quand ça clash, ce n’est pas un problème de communication, c’est un problème de cadre de référence. “L’’incohérence” d’une réaction a uniquement pour origine ton ignorance du cadre depuis lequel cela part.
Le cadre interne n’est pas une prison. C’est une carte.
Une carte silencieuse qui structure ce qu’on perçoit, ce qu’on évite, ce qu’on tente, et même ce qu’on croit possible.
Quand tu lis la carte de quelqu’un, tu comprends enfin d’où il parle.
Tu vois ce à quoi il répond, ce qu’il protège, ce qu’il défend sans le savoir.
Et tu peux entrer sur son territoire sans te perdre et sans le heurter.
Mais avant de lire la carte des autres, il y a une question que peu de gens se posent :
→ Depuis quel cadre regardes-tu le monde, toi ?
Parce que tant que tu ignores la géographie de ton propre territoire, tu crois être “objective”. Tu crois voir la réalité. Alors que tu ne vois que ton monde.
Et c’est là que tout commence, non pas en changeant de cadre, mais en découvrant que tu en as un et de comment il affecte le monde que tu regardes.
Disclaimer: Tout ce que je partage est vrai depuis là où je l’observe. Ce n’est pas une vérité absolue ni immuable (j’espère bien évoluer!). C’est ce qui me traverse au moment où je l’écrit.
Si cela ne résonne pas avec toi, ne prends pas.